Réaction des sidérurgistes européens
Les sidérurgistes européens, pénalisés, se sont réunis avec la Commission européenne pour tenter de trouver des solutions. Une taxe anti-dumping allant de 10,9 % à 25,2 % a été mise en place pour une durée de 6 mois à l’intention des fabricants chinois et taïwanais dans le but de limiter leurs exportations. Les échanges de ces pays vers l’Europe ont progressé de 70 % depuis 2010, selon la Commission européenne.
La Chine en surproduction.
Les raisons de cet export massif étaient liées à une volonté de la Chine en 1970 de soutenir la croissance de son économie par des investissements massifs dans les infrastructures, dans lesquelles l’acier était beaucoup utilisé, plutôt que de tenter de stimuler la consommation de ses ménages. Mais aujourd’hui, cette surproduction d’acier entraîne des difficultés pour les producteurs chinois à écouler leurs stocks en interne. Par conséquent, ils exportent massivement leurs productions à l’étranger. Selon les experts européens, on estime que la surproduction d’acier chinois serait de l’ordre de 35 à 40% de leur production.
Cette instabilité du marché de l’acier laisse hélas peu de lisibilité moyen terme aux acteurs de la mise en œuvre tels que les entreprises BRISARD VAL-DE-LOIR et Blondeau Bourgogne forts consommateurs d’acier, pour anticiper les coûts.
